Pour respecter le poids idéal du chat adulte, il faut lui donner la bonne quantité de nourriture pour couvrir ses besoins métaboliques et musculaires.

Nous sommes de plus en plus nombreux à adopter des régimes alimentaires particuliers et plus naturels, soit par conviction, soit par nécessité physique, soit les deux.
En ce qui concerne le chat, aucune ambiguïté : le chat est aussi strictement carnivore que le lapin strictement herbivore. En effet, au sein des mammifères carnivores, les félins sont tous strictement carnivores.

Le chat a plutôt fait l’objet d’apprivoisements successifs et de sélection naturelle, tandis que le chien a longtemps été un animal « de travail », chez qui l’homme a développé par la sélection artificielle plusieurs prédispositions naturelles.

L'utilité du chat pour l'homme est son mode de vie naturel : chasser les petites proies. Cela a donné des physiques très homogènes, et une grande proximité avec le métabolisme du chat sauvage, qui s'alimente exclusivement par la chasse.

Les chats obèses sont exposés au diabète, aux maladies urinaires, respiratoires, cardiaques, et aux troubles musculo- squelettiques.

Une étude américaine⁵ menée sur près de 5 ans a mesuré l’état de santé de de 1 500 chats, et observé l’apparition des maladies en fonction de la condition corporelle. D’après cette étude :

• Les chats maigres et très maigres sont 1,7 fois plus exposés aux diarrhées nécessitant un suivi vétérinaire.
• Les chats en surpoids sont 2,9 fois plus exposés aux boiteries (celles qui ne sont pas reliées à des morsures ou accidents)
• Les chats obèses sont 2,3 plus exposés aux affections dermatologiques sans cause allergiques, 3,9 fois plus exposés au diabète sucré, 4,9 fois plus exposés aux boiteries nécessitant un soin vétérinaire.

Le comportement alimentaire de nos animaux de compagnie reste très proche de celui de leur ancêtre sauvage. Le chat sauvage mangeait entre 10 et 20 fois par jour, le chat domestique doit répartir sa prise alimentaire quotidienne en de nombreux « petits repas », de l’ordre de 10 par 24 heures.

Le comportement alimentaire de nos animaux de compagnie reste très proche de celui de leur ancêtre sauvage. Le chat sauvage mangeait entre 10 et 20 fois par jour, le chat domestique doit répartir sa prise alimentaire quotidienne en de nombreux « petits repas », de l’ordre de 10 par 24 heures.